Un passif exigible qui crée des failles dans les entreprises

Un retour à la normale ou presque :  

 

A l’heure où chacun essaye de retrouver une vie stable, la situation économique en France ne cesse de fluctuer. Faire face à une crise, n’a pas toujours été simple pour les dirigeants d’entreprises. 

Entre ouvertures, fermetures, restrictions sanitaires, les conditions n’ont cessé de changer.  

 

Mais quel impact économique cette crise a-t-elle eu ?  

 

Si nous regardons le bilan mensuel de la banque de France, les défaillances d’entreprises se maintiennent à un niveau bas, soit 30 000 entreprises. Ce qui représente une baisse de 45% par rapport au chiffre enregistré en 2019.  

Mais cela veut-il dire que leur passif exigible est moindre ?  

 

Le constat est simple, grâce aux aides financières de l’État, cela a permis à la plupart des entreprises de faire face à la crise. Mais pour d’autres, cela ne leur a pas permis de s’en sortir.  

Lorsque nous consultons sur le site Tracker Sidetrade, nous pouvons voir que 180 milliards d’euros sont bloqués par les retards de paiement, contre 137 milliards en moyenne avant la pandémie. Cela montre que le passif exigible est de plus en plus élevé et complique les transactions inter-entreprises.  

En 2020, les délais de paiement atteignent jusqu’à 12.9 jours avant de passer à 12.6 en 2021, dans les entreprises de moins de 200 salariés. 

Les entreprises généralement les plus touchées sont les TPE ainsi que les PME, étant plus fragiles que les grands groupes.  

Un vrai cercle perpétuel dans lequel se trouvent les entreprises rencontrant des difficultés de paiement, où leurs dettes sont arrivées à échéance, non réglées et dont les créanciers demandent et exigent le paiement immédiat. Ces entreprises ne sont pas en mesure de donner suite par manque de moyens. Cela a pour conséquence un retard dans la trésorerie des créanciers qui se retrouvent avec un actif disponible bas et qui les met en difficultés pour payer, à leur tour, leurs factures.  

Voici la définition claire d’un passif exigible, qui élève le taux de défaillances dans les entreprises.  

Cependant, malgré l’abandon progressif des aides de l’État, les chiffres de défaillances de 2021 restent inférieurs à ceux observés avant la pandémie mondiale.  

Il n’y a donc aucun signe, à ce stade, d’une reprise des défaillances ou de vagues de faillites à venir.  

 

 

BON À SAVOIR :  

 

Une créance peut vous être payée même en redressement judiciaire, voici les exceptions pour améliorer votre passif exigible :  

·       Pour toutes procédures ouvertes avant le 1er octobre 2021, votre débiteur peut sur autorisation du juge, payer les factures des transporteurs au cours de la période d’observation 

·       Les créances dites “alimentaires” à la charge de votre débiteur peuvent toujours être payées, qu’elles soient antérieures ou postérieures au jugement d’ouverture 

·       Des paiements peuvent être fait par compensation de créances connexes 

·       Le créancier doit être indemnisé en cas de retard de paiement  

·       Les factures émises après le redressement judiciaire doivent être payées 

Nos références et nos performances

Le recouvrement : nos performances et nos résultats liés à la qualité du crédit-management de nos clients.

Par notre expérience, le taux de réussite est largement conditionné à la qualité des dossiers confiés (B.L, devis, factures…). Il est donc directement lié à la qualité du crédit-management mis en place chez nos clients.
On constate des taux de performance homogènes quelle que soit la taille des entreprises (pour le tableau ci-dessus l’éventail de Chiffre d’Affaires oscille entre 1 et 800 millions d’euros).

En exemple, nous avons le plaisir de vous communiquer quelques références

RAPPEL !

Depuis le 1er janvier 2013, selon l’article L. 441-6 du Code de Commerce, une indemnité forfaitaire de 40 € est due au créancier pour frais de recouvrement, pour chaque facture en retard de paiement.

Cette indemnité réservée aux transactions soumises au Code du commerce (excluant les particuliers) a pour objectif :

  1. d’inviter les débiteurs à respecter les délais de paiement
  2. d’indemniser les créanciers pour les coûts engendrés par ce retard de paiement

Au préalable, l’entreprise créditrice doit la mentionner dans les conditions de règlements de tous les documents contractuels (CGV, facture…). Toutefois, elle n’est pas obligée de l’appliquer (geste commercial).
Comme pour les pénalités de retard, l’indemnité est due dès le premier jour de retard et n’est pas soumise à TVA.
Elle est due en totalité, même en cas de paiement partiel de la facture à l’échéance, quelle que soit la durée du retard.

Les bonnes pratiques selon SOLVAREC

De la méthode et du timing pour minimiser le risque d’impayés…
Année après année environ 56 milliards d’euros de créances demeurent impayés en France (source : FIGEC).
Janvier 2019 affiche même plus de 3 000 procédures collectives.

Les bonnes pratiques selon SOLVAREC :

  • 1ère étape : « Analyser le risque client grâce à une veille juridique et financière. »
    Sur la toile, vous disposez de données légales gratuites, données qu’il faut cependant compléter par une surveillance afin d’anticiper le risque de non-paiement.
  • 2nd étape : « Ne pas déroger à la rigueur de votre process administratif. »
    Les « mauvais payeurs » tirent profit de vos faiblesses. Donc soyez vigilants tant pour la rédaction de vos CGV que pour la conception de vos factures. Il vous faut impérativement détenir les devis, les bons de commandes et les bons de livraisons relatifs à chacune de vos ventes/prestations
  • 3ème étape : « Connaître le cycle de validation des factures chez vos clients »
    C’est-à-dire recenser les documents qui seront exigés et entretenir un contact permanent avec les bons interlocuteurs.

Et face aux retards de paiements ?
Une procédure de relance interne mobilise vos équipes (commerciale et comptable), ayez le réflexe de déléguer votre recouvrement à un tiers spécialisé !

Gestion du Poste Client

Ce début d’année voit surgir de toutes parts des statistiques sur les défaillances d’entreprises…
Après 2018 qui affiche un peu plus de 54 000 dépôts de bilans, un ralentissement de l’activité économique est annoncé pour 2019….donc vraisemblablement une fragilisation accrue de la santé financière des entreprises.
SOLVAREC veut apporter sa contribution pour mettre en exergue les progrès à réaliser en matière de Gestion du Poste Client.
Au travers de cet exemple, le défaut de « bonnes pratiques » émerge : hormis le cas des Procédures collectives (RJ / LJ et Sauvegarde) qu’il n’est pas toujours aisé d’ anticiper, de réels progrès sont nécessaires pour améliorer les rubriques telles que « manque justificatifs », « N.P.A.I. », Litiges »…
C’ est précisément à partir de ces statistiques, que nous produisons semestriellement, que nos interlocuteurs D.A.F. et Credit Managers mobilisent les équipes (des commerciaux à leur service Comptabilité, en passant par l’A.D.V.) pour réduire le volume des impayés in fine.
N.B. : dans l’exemple choisi, le montant des impayés non recouvrés par SOLVAREC s’élève à 2% du volume confié.